Biographie
Jeune violoniste et chambriste suisse d’origine autrichienne, polonaise et japonaise, Amia Janicki a commencé à jouer du violon à l’âge de trois ans avec Patricia Giannetti.
Née en 1997, elle a étudié avec Tedi Papavrami à Genève et poursuit actuellement ses études à Vienne à la Musik und Kunst Privatuniversität der Stadt Wien dans la classe de Pavel Vernikov. Elle a également bénéficié des conseils de Shmuel Ashkenasi, Corina Belcea, Stephan Picard, Donald Weilerstein, Gilles Apap, Svetlin Roussev, Renaud Capuçon et du Quatuor Ebène.
Amia est lauréate de nombreux concours internationaux tels que le concours Vaclav Huml, Leonid Kogan, Musica Juventutis et le concours de musique de chambre Orpheus. Elle participe également à de nombreuses académies et festivals internationaux, tels que le Verbier Festival, l’Académie de Villecroze, le Festival Ravel, le Festival de Sion, le Late Summer Music Festival Dubrovnik, le Festival de Revermont ou le Festival de La Roque-d’Anthéron.
Elle se produit dans diverses salles prestigieuses telles que le Musikverein, le Konzerthaus de Vienne, Bozar, Flagey, le Palais Royal de Bruxelles, la Monnaie/De Munt, le Grand Théâtre de Genève, le Minato Mirai Hall, la House of Music à Moscou ou encore le Lithuanian National Philharmonic. Elle joue en soliste avec divers orchestres comme le Tonkünstler Orchestra, le Croatian Radio and Television Symphonic Orchestra, le Janacek Orchestra, le Dubrovnik Symphony Orchestra et le Lithuanian National Symphonic Orchestra.
En plus du répertoire classique, Amia consacre également une partie de son temps au répertoire contemporain. Elle s’est produite en 2018 au Konzerthaus de Vienne dans le cadre du projet « Casino Cage », un croisement des intégrales des Sequenza de L. Berio et de Variation IV de J. Cage, par le festival Wien Modern. En 2020, elle a participé à la création de l’opéra de chambre « A L’extrême bord du monde » du compositeur Harold Noben à La Monnaie/De Munt.
Les projets transversaux tiennent aussi à coeur à la violoniste suisse. En 2022, elle accompagne sur scène un ballet du chorégraphe Sidi Larbi Cherkaoui au Grand Théâtre de Genève. Elle a également imaginé avec la jeune réalisatrice Lily Landecy un court-métrage alliant le cinéma et la musique, inspiré par les Impressions d’enfance de G. Enescu, dont le tournage aura lieu en 2023. Ce projet est soutenu par l’Académie de Villecroze.
En parallèle de ses engagements de soliste, Amia collabore régulièrement en musique de chambre avec des musiciens tels que Tedi Papavrami, Xavier Phillips, Gary Hoffman, Miguel da Silva ou François Frédéric-Guy.
Pour son premier CD, à paraître sous le label Fuga Libera Libre, elle enregistre en 2022 l’Octuor de G. Enescu.
Amia était membre du Quatuor Aurora, le premier quatuor de piano en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, suivi par Miguel da Silva et le Quatuor Artemis. Elle est également artiste en résidence en tant que soliste dans la classe de violon d’Augustin Dumay depuis 2021.
Elle bénéficie de bourses des Fondations Irène Dénéréaz, Kiefer Hablitzel, Friedl Wald, et Zaczkowski, ainsi que de l’Académie de Villecroze.
Amia Janicki joue sur un Niccolo Amati 1645 prêté par la Fondation Maggini avec le généreux soutien de LS Core.